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Ombelle de sureau en fleur (avec feuilles)

Le sureau est un arbuste / arbre courant dans nos régions qui fleurit généreusement au mois de mai. En effet il ne passe pas inaperçu grâce à ses belles ombelles blanches. Quand à son parfum très puissant, il vous ravira certainement. 

Quelle variété de sureau faut-il prendre ?

Nous parlerons ici du plus répandu, à savoir le sureau noir (Sambucus nigra), qui n'est pas toxique (comme le sureau yèble par exemple) et qui se trouve facilement.

Où trouver du sureau ?

Le sureau pousse généralement dans les haies, en bordure des champs, dans les jardins, à l'orée des forêts…

Il est possible de trouver également du sureau séché en pharmacie, herboristerie ou magasin biologique.

Quelles utilisations pour le sureau ?

On peut utiliser chez le sureau différentes partie à différentes époques pour différentes utilisations : 

- les ombelles en pleine fleur pour faire une boisson fraîche ou du sirop (voir recette sur sos-detresse.info)

- les ombelles en pleine fleur pour les faire sécher et les utiliser ensuite en tisanes ou en décoction (bon contre les infections bactériennes).
Lisez l'excellent article de Sos-détresse : "Témoignage de guérison au sureau après de redoutables symptômes apparus sur les voies respiratoires en quelques jours"

- les baies cuites uniquement (crues elles sont toxiques) pour faire des confitures ou des gelées
ou pour soigner : "La baie de sureau contient l’acide caféique (un phénol antioxydant), qui s’est révélé particulièrement efficace pour lutter contre certains coronavirus tels le HCov-NL63 humain.
Par ailleurs, le sureau noir contribue à faciliter les sécrétions bronchiques et la fonctionnalité des voies respiratoires, tout en soutenant les défenses naturelles de l’organisme.
Classiquement on recourt à cette baie en traitement de la grippe.
Elle est à prendre en prévention ou aux tout premiers stades de l’infection. Ce sera un allier de poids lors du déconfinement, croyez-moi !" extrait de la lettre du Dr Willem du 17 avril 2020 : "Déconfinement, cette baie noire à prendre d'urgence !"

- les feuilles en décoction ou purin pour lutter au jardin contre certains parasites (pucerons, altises, noctuelles…)

Pour conclure cet article, voici notre sureau sauvé des bouchures (nom donné aux haies dans le bourbonnais). A notre arrivé il était au milieu de la haie et taillé tous les ans. Après l'avoir découvert, nous l'avons régulièrement dégagé, mis du fumier de cheval au pied et arrosé en période de sécheresse. Quelques années plus tard, le voici reconnaissant du traitement reçu : il nous gratifie des ses belles et délicieuses ombelles blanches que nous utiliserons en boisson fraîche ou sirop, en séché dans les tisanes en hiver et en cas d'infection bactérienne (plaies par exemples). Cette année, nous testerons aussi les baies ! Affaire à suivre.

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Notre sureau en mai 2020

 

Comme nous aimons les choses belles, bien faites et utiles, nous vous partageons notre vision de la pelouse.

Chez nous, la pelouse est tondue régulièrement avec une tondeuse (et une débroussailleuse pour les recoins) afin que notre propriété soit belle et entretenue. Mais…

Nous ne sommes pas derrière chaque brin d'herbe ni n'arrosons, ni ne mettons d'engrais dans notre pelouse… encore moins de désherbant. Au contraire, nous essayons de laisser certains endroits fort fleuris (pâquerettes, pissenlits…) ainsi que du beau trèfle. Pourquoi ?

- Pour la beauté et le plaisir des yeux.
- Pour donner du bon trèfle à nos chèvres.

Et ce n'est pas tout. Nous récupérons les tontes de pelouse pour les mettre sur notre compost afin qu'une fois décomposé, nous puissions amender notre potager.

Eh oui, ici rien ne se perd et tout à un usage multiple, enfin c'est ce que nous essayons de faire au maximum.

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Et vous votre pelouse, à quoi ressemble t'elle ? N'hésitez pas à laisser un commentaire. 😉 

En ce début de printemps, c'est l'occasion de croiser le chemin de cette jolie plante qui pousse à profusion dans les haies : le tamier et ses jeunes pousses appelés aussi "respounchous". 

Découverts grâce à une amie aveyronnaise, nous les avons fortement appréciés surtout en salade accompagnés d'une bonne vinaigrette. Depuis, chaque année, nous les récoltons dans nos haies et nous régalons lors de plusieurs repas.

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Jeune pousse de tamier (respounchou)

Seules les jeunes pousses sont comestibles !

Attention, si vous souhaitez vous aussi vous régaler, cherchez dans des haies qui ne sont pas aux abords de grandes cultures traitées. De même seules les jeunes pousses sont comestibles. Ne mangez pas les feuilles ni les fruits (rouges).

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Feuilles de tamier (ou respounchous)

Préparation

Cueillez en suffisamment mais pas trop. En effet, le tamier est légèrement amer (ne coupez pas les tiges trop longues !) et il se peut que vous ne puissiez pas en absorber une grande quantité.

Rincer à l'eau puis faire cuire quelques minutes dans l'eau bouillante.

Laisser refroidir et manger en vinaigrette en entrée par exemple.

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Cueillette de tamier pour 3-4 personnes

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Voilà plusieurs années déjà que nous nous intéressons à la cueillette des champignons. Découverts lors de nos promenades en forêt, nous avons eu envie de pouvoir rapporter un panier plein de bons champignons et de les manger. Mais cela ne se fait pas comme ça. Il faut être très prudent avec les champignons si on ne veut pas risquer l'intoxication, voir le décès.

C'est pourquoi nous avons commencé par nous renseigner sur internet. Nous avons notamment découvert le blog de Jean Michel Heffner, un passionné de champignons dans l'Héraut, où nous avons rapidement pu apprendre à reconnaître les bons champignons des mauvais. Nous avons également commandé son livre très bien fait pour l'avoir sous le coude lors de nos cueillettes.

Au fil du temps et devenant de plus en plus aguéris, nous avons effectivement ramené non pas un mais plusieurs paniers de champignons comestibles. Notre rêve s'était donc réalisé.

Il y en avait tellement que nous ne pouvions pas tous les manger frais. Nous avons donc décidés d'en faire sécher une partie. Cela s'est avéré être une excellente idée puisque nous en avons ainsi profité pendant encore de longs mois.

Aujourd'hui ayant déménagé et n'ayant plus autant le temps d'aller nous promener en forêt, nous ne dégustons plus de girolles, cèpes, pieds de moutons… et autres de ces délicieux chapignons, mais nous avons la chance d'avoir une grande pâture où poussent notamment des rosés de prés, des pieds bleus, des marasme, des coulemelles et certaines variétés de bolets. Nous en récoltons chaque année lorsque la pluie est au rendez-vous et si la quantité le permet, les sèchons ou les mettons en bocaux.

Place maintenant aux photos ! Et n'hésitez pas vous aussi à vous intéresser aux champignons, c'est tellement bon et quel plaisir d'aller les cueillir soi-même. Attention cependant à être prudent et rigoureux !

Et vous, avez-vous eu la chance de cueillir de beaux champignons ? N'hésitez pas à nous faire part de vos cueillettes, astuces et bons plans. A bientôt.

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Si les châtaigniers poussent de façon naturelle dans certaines régions de France, il n'en est pas moins délicat d'en avoir un chez soi. En effet, nous avons tenté le coup à deux reprises sans résultat concluant. Après une reprise difficile au printemps, nos châtaigniers ont tous fini par rendre l'âme en fin de saison.

Malgré cette mauvaise aventure, nous n'avons pas cessé d'apprécier le châtaignier pour autant, bien au contraire il nous inspire du respect devant tant de beauté et de force. Le châtaignier peut en effet atteindre plus de 25 mètres de haut et 4 mètres de diamètre. Ses fruits les châtaignes, se cachent bien protégées à l'intérieur de bogues piquantes. A l'époque de la floraison (début de l'été), l'arbre se couvre de millions de petites hampes ou chatons blancs qui attirent beaucoup les abeilles. Celles-ci nous prépareront alors un excellent miel de châtaignier au goût prononcé et à la couleur sombre.

Si comme nous, vous appréciez cette arbre majestueux et ses fruits, n'hésitez pas à vous procurer des châtaignes auprès de producteurs ou dans les magasins ou bien d'aller en ramasser en forêt. Et si vous le pouvez, plantez un châtaigner, qui sait peut être aurez-vous plus de chance que nous. 😉 

Propriétés et bienfaits de la châtaigne

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Pour cela nous vous proposons d'écouter l'émission radio sur les marrons et les châtaignes de Johanne Verdon et Agnès Millet du 27 octobre 2019. Bonne écoute !

Les marrons chauds : recette

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Pour cela commencez par fendre vos châtaignes fraîches sur un côté en forme de croix avec un couteau assez costaud.

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Puis mettez les dans une poêle à feu vif et faites les dorer (sans huile).

Retournez-les régulièrement pour qu'elles ne brûlent pas.

Au bout d'environ 15 minutes en goûter une pour voir si elles sont cuites.

Si oui, éteindre le feu et laisser les châtaignes finir leur cuisson (non couvert).

Les peler encore chaudes (plus facile).

Bonne dégustation !